Xiao
Alors que succombe Miris
Abandonné pour mon propre vice,
Je ressens encore ce malheur :
L'abandonner me fait si peur.
Pourquoi a-t-il fallu qu'il vienne
Risquer sa vie... Qu'à cela ne tienne,
Je dois récupérer son coeur
Donnant à ma vie tant d'ardeur.
Une voix questionne mon âme.
Est-ce que j'assume ma flamme?
Après avoir abandonné
Mon vrai devoir, quelle effrontée.
Or je ne puis m'y résoudre.
Je suis prête à en découdre.
Mon esprit est illuminé.
Ce pouvoir me voit sanctifiée.
Une armure or et écarlate
Couvre de mon corps les stigmates.
Dans ma main l'arme de mon âme :
Un pudao à grande lame
Dame de fer en dragon rouge
Mon coeur je le sens, enfin bouge
La Librairie chauffée à blanc
Je le sais son livre m'attend
Voilà mon champ de bataille
Angela sera-t-elle de taille?
Elle verra fondre ses libraires
Sous le feu d'un lotus amer
Pour chacun de mes compagnons
Ayant péri par ses actions,
Je me tiens là, prête à abbatre
Cette étoile, un feu dans mon âtre
Au nom de toutes mes erreurs,
Des manquements envers ton coeur,
Lowell, tu es aussi mon tout,
Mon amour n'est plus un tabou.
-Nicolas Besson
Ce poème fait référence à mon poème précédent trouvable ici
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)